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                                                    L’histoire du Boullay-Thierry est fortement liée à celle de son château et de ses seigneurs.

Le nom du village vient en effet d’un seigneur du nom de Thierry possesseur de ladite terre du Boullay. Le mot Boullay en lui-même désigne un lieu sylvestre où prédominait jadis les bouleaux. Le nom d’origine serait ainsi Bolleto-Terrici. Si l’existence des seigneurs du Boullay-Thierry remonte au début du XIIè siècle, l’église est déjà présente et de cette époque il reste le beau chœur. On identifie Hugues du Boullay vers 1220 qui dépend pour ses terres du nouveau seigneur qui vient de faire changer le nom de la ville de Nogent-le-Roi, le roi Philippe Auguste. Au XIIIème siècle il semble que le Boullay-Thierry comptait 80 paroissiens et la nef de l’église a du être construite en cette fin XIIIème ou début du XIVème siècle. Titrés, les seigneurs du Boullay sont donc vassaux de la châtellenie de Nogent à laquelle ils doivent service armé ou financier, notamment pour les remparts, en ces temps de guerre de cent ans. On les retrouve en 1389 notamment en la personne d’Hue du Boullay prenant part à une action combinée contre les brigandages de gens de guerre.

Au cours des années, nos seigneurs ont su se placer auprès du roi et par mariage ou héritages agrandir leurs possessions. Ainsi Jacques de Trie (1418-1432) devenant seigneur du Boullay par héritage, était détenteur de seigneuries aussi bien dans la région que près de Nantes ou d’Amiens. Toutefois à la mort de Philippe de Trie en 1487 par héritages dans la famille, le château passe à la famille Pillavoine, dont on trouve l’écusson au dessus de la porte d’entrée de l’église, de même que les blasons des maisons de Trie et Pillavoine sont associés dans la charpente de l’église. C’est donc Guillaume de Pillavoine (1489-1508) qui devient rapidement le seigneur de ces terres, et y dispose droit de haute et basse justice. C’est probablement vers cette époque qu’est érigée la tour de l’église. On remarque l’un des descendants de la famille Pillavoine, Quentin, qui fut tué à la bataille de Jarnac en 1569, combattant du coté catholique contre l’hérésie nouvelle, alors que ces conflits religieux allaient dégénérer au sein même de sa famille. En effet c’est Antoinette de Marolles qui fut chargée de la tutelle de la trop jeune héritière de la terre du Boullay, Anne de Pillavoine. Mais son remariage avec un protestant avéré provoqua le retrait de l’enfant de sa tutelle. Le mariage d’Anne avec un seigneur catholique créa le conflit entre les branches de la famille. L’ensemble se termine par un procès, au bénéfice de la partie catholique mais sans grand profit puisqu’elle perd rapidement la terre au profit de la famille Favier.

Jacques I Favier, riche marchand, profita des charges vénales et anoblissantes en obtenant des postes importants. Il avait ainsi ensuite acheté la terre du Boullay-Thierry, du Boullay-Mivoye, Fonville, le Mesnil Ponceau et le fief de la vicomté de Nogent-le-Roy. Son descendant Jacques II Favier acquit les terres de Serazereux puis de Borville, pourtant il semble n’être venu que peu au Boullay, retenu par ses charges de conseiller au parlement de Paris, et d’intendant de la généralité d’Alençon où il gagna la réputation d’administrateur habile et désintéressé. C’est lui qui construisit l’actuel château du Boullay en grande partie de 1634. Il mourut en 1671 et fut enterré dans l’église du Boullay où l’on peut encore voir sa dalle. Il laissa aussi dans cette église des dons, ainsi le maître-autel et le retable qui l’orne, où figurent ses armes mutilées. En 1688 un don permet de construire le dôme de la tour de l’église dont le clocher avait été détruit par la foudre.

Le seul fils de Jacques Favier n’ayant pas vécu, le domaine échut à l’une de ses filles, Angélique-Elisabeth Favier qui épousa en 1671 Denis Talon. Cet époux illustre est une des gloires du siècle de Louis XIV. Il descend d’une vieille famille noble et son père, Omer Talon III,  avait été avocat général au parlement et brillant orateur. Denis Talon, son fils, fut successivement procureur du roi au châtelet de Paris puis avocat général à la suite de son père dont il reprend la charge à sa mort en 1652. C’est lui qui était le procureur général au procès de son rival Fouquet, sans qu’il sut en tirer bénéfice, il finit sa carrière comme président à mortier et mourut en 1695. Seul son cœur repose au Boullay ; sa femme Elisabeth Favier est enterrée dans l’Eglise. Elle avait su agrandir le domaine des seigneuries d’Ecluzelles et du Lunt et fit une importante donation à la fabrique du village pour faire ériger une école. Le petit-fils Louis Denis devient selon la vieille tradition familiale conseiller au parlement de Paris, puis avocat général et président à mortier à l’age de 30 ans, sa mort dès l’age de 44 ans rompant une brillante carrière. Il avait toutefois pourvu le village d’un logis pour faire l’école de la paroisse et y loger le maître. Sa femme, Françoise Madeleine Chavelin, montre l’étendue de ses possessions dans ses titres en 1762 puisque outre le Boullay-Thierry, Minières, elle possède le Boullay-Mivoye, Fonville, Tremblay le Vicomte où elle est marquise et Nogent-le-Roy dont elle est vicomtesse héréditaire.

Un inventaire de la généralité de Dreux en 1759 établit ainsi l’état de la paroisse : 160 feux, 400 communiants, patron St Lubin, la cure vaut 1200 livres, Elle dote la fabrique d’une rente pour la subsistance d’un chapelain de son château qui fera en même temps les fonctions de vicaire pour la paroisse. Elle prévoit ainsi un logement pour ce vicaire-chapelain dont un coté donnait chemin d’Ormoy et qui était auparavant, le logement des gardes chasse de la seigneurie. Elle meurt en 1778. Suit la période révolutionnaire où Boullay-Thierry est rebaptisé Boullay-la-société ci-devant Thierry et où l’église devient temple de la raison. On y supprime en 1793 les fleurs de lys qui décoraient le clocher de l’église, les ornements et le mobilier et l’on fait une nouvelle porte vers le cimetière. On supprime aussi la belle croix du clocher et celle du calvaire devant l’église, remplacées par un drapeau en fer blanc figurant la liberté. Le fer est d’ailleurs pris dans l’église. On retrouve la famille Talon avec le descendant direct, Louis Omer Joseph Talon, agent secret du comte de Provence pendant la révolution et dont la fille Zoé Victoire Talon, née en 1785 au Boullay-Thierry, après la révolution devint comtesse du Cayla par mariage. Elle fut surtout l’amie proche de Louis XVIII qui lui fit don du Château de St Ouen.

Dans les propriétaires successifs du château, une famille se distingue, celle des Boquestant dont on peut retrouver les armoiries dans la chapelle latérale. Cette chapelle était d’ailleurs celle des châtelains et une porte permettait de communiquer avec les communs du château. Cette famille noble voit ainsi Monsieur Derougny Boquestant, Baron d’empire et Marquis (selon les régimes qui se succèdent à l’époque) nommé maire à plusieurs reprises. Il dote aussi le village d’un presbytère.

On retrouve aussi les habitants du village dans les recensements : Ainsi en 1826 on compte 695 habitants, en 1834, 750 habitants avec des fabriques de couverture de laine, draps et étoffes drapés. Cette production ne dure pas et provoque alors le départ d’une part importante de la population car dès 1836 elle chute à 488 habitants, chiffre qui ne cesse de décroître arrivant en 1861 à 417 habitants. Dans les années autour de 1846 a lieu la construction d’une mairie-école, l’ancienne école étant couverte de chaume et trop vétuste pour être conservée. Les travaux se poursuivent les années suivantes avec la construction en 1849 d’aménagements de promenade autour de la pièce d’eau du Grand Marchi et à partir de 1853 la décision est prise de faire bâtir un presbytère. En 1900 l’annuaire de l’arrondissement de Dreux donne les indications suivantes sur le village : 300 habitants, on précise que la poste est à Nogent-le-roi et le télégraphe et station à Villemeux. Les métiers recensés sont les suivants : des agriculteurs, un bourrelier, 2 cafetiers, un cordonnier, 2 épiciers, 2 maîtres maçons, un maréchal, 2 menuisiers, 2 serruriers, un desservant, un instituteur et les sœurs de Notre-Dame en institutrices.

Minières est un hameau proche du Boullay-Thierry mais qui n’y était pas rattaché au départ. Cet ancien fief était en effet vassal de l’Abbaye de Coulombs, composé en majeure partie de paysans. C’est en 1660 que la seigneurie de Minières est cédée avec tous les droits qui y touchent à M. Favier contre des parts d’une ferme, mais continuant de dépendre de la puissante Abbaye. Si Minières semble retourner dans la dépendance de l’abbaye en 1777, le hameau dépend bien ensuite du Boullay-Thierry où il est incorporé dans les registres d’Etat Civil. Ainsi en 1861 on trouve à Minières 22 maisons et 61 habitants.

L’histoire continue ; les propriétaires successifs du château, qui sera d’ailleurs occupé par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, doivent finalement le vendre à la société USINOR qui y installera après la guerre un centre de vacances. Les communs devinrent propriété de la commune qui y installa les élèves du regroupement pédagogique en 1990. Aujourd’hui le château est la propriété d’un particulier, le village du Boullay-Thierry compte 573 habitants dont 37 à Minières….

Le Boullay-Thierry porte dans son patrimoine les traces d’un glorieux passé. Son église comporte un ensemble bâti XII- XV. Les seigneurs de la Terre du Boullay, depuis l’un de leurs ancêtres nommé Thierry, ont, quant à eux, constamment agrandi leurs possessions vers la vicomté de Nogent-le-Roy ou sur les terres dépendant de Chateauneuf en Thimerais. Fortement installés sur la région, les seigneurs du Boullay appartiennent à la famille Favier qui fit d’ailleurs construire l’actuel château au XVII. On doit aussi à cette famille le retable de l’église. Parmi les seigneurs successeurs, les plus célèbres furent les Talon dont les familles s’illustrèrent sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV et dont la descendante Zoé Talon fut la favorite de Louis XVIII. Les Talon dotèrent le village d’une école et d’un logement pour un célébrant. Devenu Boullay-la-société pendant la révolution le village, s’ennorguellit au début du XIXès d’une importante production de draps et laines. Mais cette petite industrie ne dure pas, provoquant une baisse importante de la population. En 1861 il compte ainsi 417 habitants dont 22 à Minières, un petit hameau qui s’y est joint au cours de l’histoire. Le village du Boullay-Thierry peut s’enorgueillir d’un passé lointain, riche encore aujourd’hui d’un patrimoine remarquable. L’histoire du Boullay-Thierry est toutefois fortement liée à celle de son château et de ses seigneurs. Le nom du village vient en effet d’un seigneur du nom de Thierry possesseur de ladite terre du Boullay. Le mot Boullay en lui-même désignant un lieu sylvestre où prédominait jadis les bouleaux. Le nom d’origine serait ainsi Booletum-Terrici. Si l’existence des seigneurs du Boullay-Thierry remonte au début du XIIè s, l’église est déjà présente et de cette époque il nous en reste le beau chœur. On identifie Hugues du Boullay vers 1220 qui dépend pour ses terres du nouveau seigneur qui vient de faire changer le nom de la ville de Nogent-le-roi, le roi Philippe Auguste. Au XIIIès il semble que Boullay-Thierry comptait 80 paroissiens et la nef de l’église a dut être construite en cette fin XIII ou début du XIV. Titrés, les seigneurs du Boullay sont donc vassaux de la châtellenie de Nogent à laquelle ils doivent service armé ou financier, notamment pour les remparts, en ces temps de guerre de cent ans. On les retrouve en 1389 notamment en la personne d’Hue du Boullay prenant part à une action combinée contre les brigandages de gens de guerre. Au cours des années nos seigneurs ont su se placer auprès du roi et par mariage ou héritages agrandir leurs possessions. Ainsi Jacques de Trie (1418-1432) devenant seigneur du Boullay par héritage était détenteur de seigneuries aussi bien dans la région que près de Nantes ou d’Amiens. Toutefois à la mort de Philippe de Trie en 1487 par héritages dans la famille, le château passe à la famille Pillavoine, dont on trouve l’écusson au dessus de la porte d’entrée de l’église, de même que les blasons des maisons de Trie et Pillavoine sont associés dans la charpente de l’église. C’est donc Guillaume de Pillavoine (1489-1508) qui devient rapidement le seigneur de ces terres, et y dispose droit de haute et basse justice. C’est probablement vers cette époque qu’est érigée la tour de l’église. On remarque l’un des descendants de notre famille Pillavoine, Quentin, qui fut tué à la bataille de Jarnac en 1569, combattant du coté catholique contre l’hérésie nouvelle, alors que ces conflits religieux allaient dégénérer au sein même de sa famille. En effet c’est Antoinette de Marolles qui fut chargée de la tutelle de la trop jeune héritière de la terre du Boullay, Anne de Pillavoine. Mais son remariage avec un protestant avéré provoqua le retrait de l’enfant de sa tutelle. Le mariage d’Anne avec un seigneur catholique créa le conflit entre les branches de la famille. L’ensemble se termine par un procès, au bénéfice de la partie catholique mais sans grand profit puisqu’elle perd rapidement la terre au profit de la famille Favier. Jacques I Favier, riche marchand, profita des charges vénales et anoblissantes en obtenant des postes importants. Il avait ainsi ensuite acheté la terre du Boullay-Thierry, du Boullay-Mivoye, Fouville, le Mesnil Ponceaux et le fief de la vicomté de Nogent-le-Roy. Son descendant Jacques II Favier acquis les Terres de Serazereux puis de Borville, pourtant il semble n’être venu que peu au Boullay, retenu par ses charges de conseiller au parlement de Paris, et d’intendant de la généralité d’Alençon où il gagna la réputation d’administrateur habile et désintéressé. C’est lui qui construisit l’actuel château du Boullay en grande partie de 1634. Il mourut en 1671 et fut enterré dans l’église du Boullay où l’on peut encore voir sa dalle. Il laissa aussi dans cette église ses dons, ainsi le maître-autel et le retable qui l’orne où figurent ses armes mutilées. En 1688 un don permet de construire le dôme de la tour de l’église dont le clocher avait été détruit par la foudre. Le seul fils de Jacques Favier n’ayant pas vécu, le domaine échut à l’une de ses filles, Angélique-Elisabeth Favier qui épousa en 1671 Denis Talon. Cet époux illustre est une des gloires du siècle de Louis XIV. Il descend d’une vieille famille noble et son père, Omer Talon III qui avait été avocat général au parlement et brillant orateur. Denis Talon, son fils, fut successivement procureur du roi au châtelet de Paris puis avocat général à la suite de son père dont il reprend la charge à sa mort en 1652. C’est lui qui était le procureur général au procès de son rival Fouquet, sans qu’il su en tirer bénéfice, il finit sa carrière comme président à mortier et mourut en 1695. Seul son cœur repose au Boullay ou sa femme Elisabeth Favier est enterrée dans l’Eglise. Elle avait su agrandir le domaine des seigneuries d’Ecluzelles et du Lunt et fit une importante donation à la fabrique du village pour faire ériger une école. Le petit fils Louis Denis devient selon la vieille tradition familiale conseiller au parlement de Paris, puis avocat général et président à mortier à l’age de 30 ans, sa mort dès l’age de 44 ans rompant une brillante carrière. Il avait toutefois pourvu le village d’un logis pour faire l’école de la paroisse et y loger le maître. Sa femme Françoise Madeleine Chavelin, montre l’étendue de ses possessions dans ses titres en 1762 puisque outre le Boullay-Thierry, Mignières, elle possède le Boullay-Mivoye, Fouville, Tremblay le vicomte ou elle est marquise et Nogent-le-Roy dont elle est vicomtesse héréditaire. Un inventaire de la généralité de Dreux en 1759 établit ainsi l’état de la paroisse : 160 feux, 400 communiants, patron St Lubin, la cure vaut 1200 livres, il y a un vicaire et le château est très beau. Elle dote la fabrique d’une rente pour la subsistance d’un chapelain de son château qui fera en même temps les fonctions de vicaire pour la paroisse. Elle prévoit ainsi un logement pour ce vicaire-chapelain dont un coté donnait chemin d’Ormoy et qui était auparavant, le logement des gardes chasse de la seigneurie. Elle meurt en 1778. Suit la période révolutionnaire où Boullay-Thierry est rebaptisé Boullay-la-société ci devant Thierry et où l’église devient temple de la raison. On y supprime en 1793 les fleurs de lys qui décoraient le clocher de l’église, les ornements et le mobilier et l’on fait une nouvelle porte vers le cimetière. On supprime aussi la belle croix du clocher et celle du calvaire devant l’église, remplacées par un drapeau en fer blanc figurant la liberté. Le fer est d’ailleurs pris dans l’église. On retrouve la famille Talon avec le descendant direct, louis Omer Joseph Talon, agent secret du comte de Porvence pendant la révolution et dont la fille Zoé Victoire Talon, née en 1785 au Boullay-Thierry, après la révolution devint comtesse du Cayla par mariage. Elle fut surtout l’amie proche de Louis XVIII qui lui fit don du Château de St Ouen. Dans les propriétaires successifs du château une famille se distingue, celle des Boquestant dont on peut retrouver les armoiries dans la chapelle latérale. Cette chapelle était d’ailleurs celle des châtelains et une porte permettait de communiquer avec les communs du château. Cette famille noble voit ainsi Monsieur Derougny Boquestant, Baron d’empire et Marquis (selon les régime qui se succèdent à l’époque) nommé maire à plusieurs reprises. Il dote aussi le village d’un presbytère. On retrouve aussi les habitants du village dans les recensements : Ainsi en 1826 on compte 695 habitants, en 1834, 750 habitants avec des fabriques de couverture de laine, draps et étoffes drapés. Cette production ne dure pas et provoque alors le départ d’une part importante de la population car dès 1836 elle chute à 488 habitants, chiffre qui ne cesse de décroître arrivant en 1861 à 417 habitants. Dans les années autour de 1846 a lieu la construction d’une mairie-école, l’ancienne école étant couverte de chaume et trop vétuste pour être conservée. Les travaux se poursuivent les années suivantes avec la construction en 1849 d’aménagements de promenade autour de la pièce d’eau du Grand Marchis et à partir de 1853 la décision de faire bâtir un presbytère. En 1900 l’annuaire de l’arrondissement de Dreux donne les indications suivantes sur le village : 300 habitants, on précise que la poste est à Nogent-le-roi et le télégraphe et station à Villemeux. Les métiers recensés sont les suivants : des agriculteurs, un bourrelier, deux cafetiers, un cordonnier, 2 épiciers, 2 maîtres maçons, un maréchal, 2 menuisiers, 2 serruriers, un desservant, un instituteur et les sœurs de notre-dame en institutrices. Minières est un hameau proche du Boullay-Thierry mais qui n’y était pas rattaché au départ. Cet ancien fief était en effet vassal de l’Abbaye de Coulombs. Composé en majeure partie de paysans. C’est en 1660 que la seigneurie de Minières est cédée avec tous les droits qui y touchent à M.Favier contre des parts d’une ferme, mais continuant de dépendre de la puissante Abbaye. Si Minières semble retourner dans la dépendance de l’abbaye en 1777 le hameau dépend bien ensuite du Boullay-Thierry où il est incorporé dans les registres d’Etat civil. Ainsi en 1861 on trouve à Minières 22 maisons et 61 habitants. L’histoire continue ; les propriétaires successifs du château, qui sera d’ailleurs occupé par les allemands pendant la seconde guerre mondiale, doivent finalement le vendre à la société USINOR qui y installera après la guerre un centre de vacances. Les communs devinrent propriété de la commune qui y installa les élèves du regroupement pédagogique en 1990.

Aujourd’hui le château est la propriété d’un particulier, le village du Boullay-Thierry compte 573 habitants dont 37 à Minières. 

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